Voyage au pays des éoliennes

L’agrotusrismo dans lequel nous logions la nuit dernière était très confortable et il aurait été parfait s’il n’avait pas accueilli hier soir un diner d’anniversaire avec animation musicale qui a un peu compromis la nuit de récupération dont on besoin les cyclotouristes…

Ce matin nous avons franchi la ligne de partage des eaux et avons suivi une nationale pour sortir d’Ariano Irpino et entrer dans la région des Pouilles qui, pour le moment, nous a surtout frappée par sa densité d’éoliennes : il y en a partout, comme dans certains endroits dans les Asturies où nous avons marché l’année dernière.

Nous avons d’ailleurs quitté la nationale pour prendre une des pistes qui sillonnent les champs d’éolienne sur laquelle nous rencontré les deux premiers chiens agressifs de ce périple.

Le premier était un gros chien noir qui gardait une maison sans grillage ni barrière. Essayant d’appliquer en mode cycliste les conseils que j’avais lu pour les randonneurs rencontrant des patous, je suis descendu de mon vélo et ai marché lentement en poussant le vélo entre le chien et moi et il a semblé relativement satisfait de cet arrangement. Gisèle qui était derrière moi est restée sur son vélo et il l’a poursuivie et a mordu une de ses sacoches arrières qui en garde la trace.

Le deuxième ressemblait à un patou et il dormait quand je suis passé. Le bruit des vélos l’a réveillé et il nous a poursuivi sur quelques mètres, sans mal cette fois ci.

Après ça nous étions plutôt rassurés de retrouver une route pour le reste de l’étape.

Depuis que nous sommes en Italie nous rencontrons beaucoup de panneaux nous signalant des routes fermées pour cause de travaux. Dans la plupart des cas nous avons pu passer avec nos vélos et très souvent les travaux semblent abandonnés depuis des mois, ce qui a été le cas une nouvelle fois aujourd’hui sur la déviation de l’Eurovelo 5 que nous avait conseillé Massimo (déviation qui, elle, était motivée pour des travaux réellement bloquants).

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