Le point de repère de cette étape aura été la château de Mauvezin : nous l’avions déjà aperçu au sommet de sa colline hier en descendant vers Bourg-de-Bigorre, nous l’avons retrouvé ce matin au départ et il était encore bien visible cet après-midi au col des Palomières avant la descente sur Bagnères-de-Bigorre.
L’étape a été très semblable (et aussi agréable) que celles des deux jours précédents.
Quand nous ne sommes pas pressés par la météo nous passons beaucoup de temps à observer (et écouter) la nature et nous sommes surpris par le peu d’insectes que nous rencontrons ces derniers jours.
C’est un pays d’élevage, il y a beaucoup de vaches et elles ne semblent pas plus propres qu’ailleurs mais il n’y a ni mouches ni taons. Nous n’allons pas regretter les taons, mais sur les talus qui sont pourtant luxuriants en cette saison il n’est pas rare de ne voir aucun insecte. Ce matin j’ai cueilli des pousses de ronces pour la tisane du déjeuner et il n’y avait aucun puceron (quand j’en cueillait en Normandie il fallait les passer à l’eau pour les débarrasser des pucerons).
Les oiseaux nous semblent aussi moins nombreux que dans la plaine. Il y a des passages en forêt où on n’en entend aucun et leur diversité semble également plus faible.


































































































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