Bidarray

Pour aller à Bidarray, le GR10 passe par les crêtes d’Iparla. Bidarray -> Baïgorry par les crêtes d’Iparla est une des étapes mythiques du GR10 que j’ai fait en… 1979 !

Je me souviens d’une longue et très belle étape mais elle est décrite comme vertigineuse. Ca ne m’avait pas marqué à l’époque mais je suis peu sujet au vertige. On nous a également dit qu’elle est boueuse et glissante en ce moment.

Nous avons décidé d’être raisonnables et nous avons troqué le GR10 (que nous reprendrons demain) pour un chemin balisé par les amis de Compostelle baptisé « voie de la Nive -Bidassoa » qui reste dans la vallée sous les crêtes d’Iparla qui nous ont nargué toute la journée.

Les « publics » que nous rencontrons sur le GR10 et les chemins de Compostelle sont assez différents.

Sur le GR10, hier, nous avons croisé majoritairement de jeunes hommes, chargés de matériel de camping qui débutaient une traversée des Pyrénées.

Sur les chemins de Compostelle nous rencontrons plutôt des randonneurs moins chargés, plus âgés et plus féminisés.

En fin de matinée, à la terrasse d’un café nous avons rencontré un couple de Belges partis de chez eux et un Hollandais parti de Genève.

C’est la première fois depuis notre départ de Montpellier que nous discutons avec des pèlerins qui randonnent depuis plus de quelques jours et à côté de qui nous faisons petits joueurs.

Comme nous ils rejoignent le Camino del Norte et souhaitent aller jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle.

Ce soir nous dormons à Bidaray, un petit village typiquement basque dont le fronton de pelote basque et celui de l’église ont la même forme.

Mes chaussures m’attendent à un point relai à Ascain où nous dormirons jeudi soir. Je les attend avec d’autant plus d’impatience que le trou dans les anciennes m’a fait une ampoule par frottement sur le pare-pierres des chaussures !

Mon rhume des foins a repris et j’essaie de le combattre à coup d’huiles essentielles avec peu de succès jusqu’à présent.