Portugalete est la porte de sortie de l’agglomérartion de Bilbao et les grandes agglomérations sont rarement agréables à quitter à pied, avec leurs lots de grands axes et de bretelles d’autoroutes.
Nous avons donc été agréablement surpris de trouver une voie verte sécurisée au milieu de tout ça.
Cette voie verte nous a menés jusqu’à la petite station balnéaire de La Arena où nous avons pris un café accompagné de tortillas.
Elle suit ensuite la côte jusqu’au village voisin de Pobeña et le Camino continue sur une voie piétonne en corniche jusqu’à Onton.
La côte est très belle bien que marquée par les industries d’hier et d’aujourd’hui.
C’est à Onton que l’on quitte le Pays Basque pour entrer en Cantabrie. Le drapeau basque est remplacé par celui de la Cantabrie, les drapeaux espagnols très discrets au Pays Basque refont leur apparition et les pintxos sont désormais des pinchos.
C’est également à Onton que l’on doit choisir entre « the long way » ou « chemin officiel » de 12km ou « by the coast » de 7km.
Ce qu’une présentation un peu simpliste ne dit pas c’est que le chemin de la côte se fait sur une nationale, certes moins fréquentée depuis l’ouverture de l’autoroute, mais sans trop d’aménagements et nous avons préféré prendre le chemin officiel.
Il n’est pas très bien pourvu en cafés et nous a valu de pique-niquer de pain noir et de maquereau en boite, mais après un petit col nous avons retrouvé une dernière voie verte !
Au village de Santullan nous avons trouvé un café pour nous rafraichir (la journée a été chaude) et nous avons contemplé le spectacle d’une cimenterie qui semble vouloir avaler une montagne.
L’entrée dans Castro-Uriales qui est une ville assez importante n’est pas des plus intéressantes mais le port et la vieille ville où nous dormons ce soir sont très agréables.
Gisèle a trouvé un restaurant où nous avons diné de poissons et de salade au poulpe et un très bon glacier est venu compléter ce repas.












































































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