L’hôtel dans lequel nous avons dormi la nuit dernière ne proposait pas de petit déjeuner et il n’y avait pas de bar sur notre chemin avant la mi-journée. Nous avions fait quelques provisions à Luarca et il ne restait que le problème du café.
Je suis un grand amateur de café et j’en suis devenu « accro » : quand je n’ai pas mon café du matin j’ai la migraine dès le milieu de matinée.
Nous avons du café moulu dans nos provisions mais il n’y avait pas de bouilloire dans notre chambre. J’ai fait quelques recherches sur internet et ai découvert l’existence du café cold brew (café infusé à l’eau froide, consommé traditionnellement au Japon). Nouveau problème : ce café est filtré et nous n’avons pas de filtre.
J’ai donc innové et fait du « café cold brew à la turque » : une cuillère de café dans un verre d’eau froide laissé à infuser toute la nuit et café bu entre les dents le lendemain matin. J’ai trouvé le résultat plutôt agréable (mais Gisèle n’a pas trop apprécié).
Quand j’ai réservé nos haltes il y a plusieurs jours je n’avais calculé que de manière approximative la longueur des étapes et, la côte étant très découpée, suivre les sentiers côtier double quasiment les distances à parcourir.
La formule « mixte » que nous avons adopté hier et aujourd’hui est donc un bon compromis pour garder des étapes de longueur raisonnable.
Nous avons déjeuné à Navia. Les prix à la carte sont comparables à ceux de France, par contre, quand un restaurant propose un menu; il est généralement à un prix imabattable.
Et ce soir nous avons gouté un cachopo, l’escalope viennoise à l’asturienne, que nous n’avions pas encore eu l’occasion d’essayer.
Il était temps, demain soir nous serons en Galice !
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