Chaque année Lourdes reçoit 15000 militaires et leurs familles pour le « Pèlerinage Militaire International » le plus important évènement militaire après le défilé du 14 juillet.
Nous avons donc quitté la ville au milieu d’un impressionnant rassemblement d’uniformes de toutes sortes et ce n’est qu’une fois passée la basilique que notre GR a retrouvé sa tranquilité.
Nous avons suivi le Gave de Pau jusqu’à Sain-Pé-de-Bigorre pour une toute petite étape : j’ai suivi les conseils d’un topo-guide pour pèlerins et cela permet de rejoindre ensuite Oloron-Sainte-Marie en trois étapes raisonnables.
Le GR a été dévié par la FFR pour éviter une zone de travaux forestiers. Il prend un peu de hauteur et en regardant le tracé officiel en contrebas nous avons pu voir qu’il était vraiment défoncé et plein de boue.
Un peu plus loin nous avons été rejoint par un cyclotouriste (spécialiste des voies jacquaires qu’il fait en vélo) qui nous a dit avoir vu deux pèlerins qui n’avaient pas voulu prendre la déviation patauger dans la boue.
Nous avons tout de suite fait le rapprochement avec les deux pèlerins avec qui nous avons partagé le petit déjeuner à Germs qui nous avaient dit avoir galéré de la même manière lors d’étapes précédentes.
Nous sommes arrivés à Saint-Pé-de-Bigorre (dont un panneau affirme que le village faisait partie du Béarn et non du Bigorre) et avons déjeuné dans une pizzéria qui nous a servi un repas typiquement italien et nous avons vu nos deux pèlerins arriver en pestant contre la boue.
Ce soir nous dinons avec notre ami Nicolas, le meilleur accompagnateur de moyenne montagne que nous ayons jamais eu.




































































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