Le trou dans ma chaussure droit s’agrandissant de manière inquiétante j’en ai commandé une autre paire que je devrais pouvoir retirer jeudi dans un point relai.
En attendant j’ai tenté une réparation de fortune qui n’a pas tenu : il y a un peu trop de sols durs sur notre chemin (à commencer par l’asphalte) et cela a cisaillé le chatterton sous la semelle.
L’étape a débuté par un parcours à plat en fond de vallée jusqu’au village d’Ibarrolle où nous montons sur des crêtes débonnaires.
Au fur et à mesure que nous montons la vue se dégage sur les sommets enneigés derrière nous et nous nous arrêtons souvent pour les contempler.
Comme la veille, on voit bien le pic de Sesques mais aussi le Balaïtous et même le Pic du Midi de Bigorre qui était resté caché quand nous sommes passés quasiment à son pied à Bagnères de Bigorre.
Après un pique-nique face à la montagne nous redescendons vers la vallée et Saint-Jean-Pied-de-Port.
Quelques kilomètres avant Saint-Jean-le-Vieux, une inscription sur un arbre marque la fin du GR78, la voie du piémont que nous suivons depuis Saint-Bertrand-de-Comminges.
Notre GR est absorbé par le GR65, la voie du Puy qui est devenu le principal sentier de Compostelle en France.
Saint-Jean-Pied-de-Port en est l’aboutissement avant qu’il ne devienne, en Espagne, le « camino Francès » après une étape mythique qui mène à Roncevaux.
Ce soir nous avons fêté, comme il se doit, le rétablissement spectaculaire de Gisèle dans un bon restaurant.

































































































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